Les activités de la première édition des universités sociales ont démarré ce mercredi 12 octobre au Centre communautaire de Bè à Lomé.
Lancée en conférence de presse jeudi dernier, cette première plateforme, initiée par une trentaine d’organisations de la société civile dont l’ASPITO, l’ASVITTO, ATBEP, FTBC, LCT, Le Rameau de Jessé, le MMLK, le MMN, Nubueke, OADEL, SADD, Sursaut Patriotique, le Synphot, Togo Réveil, Veille Economique, etc., se veut être un cadre d’échanges ouvert à tous les Togolais pour réfléchir ensemble et agir pour le bien-être commun. Elle est placée sous le thème, « Equité et justice sociales : regards croisés des acteurs ».
Pour cette première journée, les activités sont centrées sur des thèmes relatifs à la société civile, à l’engagement citoyen en Afrique, aux richesses nationales, et à la misère quotidienne des populations.
« Il faut un éveil de conscience pour trouver des solutions aux problèmes dont est victime la société togolaise », a déclaré Professeur David Dosseh du Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) et Président du Comité d’organisation desdites universités, à l’ouverture des travaux.
« Nous voulons construire une Nation au-delà de tous les clivages politiques. Pour ce faire, il faut que les Togolais se remobilisent. Il faut que chaque acteur y contribue. Quant à nous, ces universités sociales constituent notre manière de contribuer au développement du Togo », a-t-il insisté.
Durant les deux jours, des thématiques sur les secteurs miniers et agro-alimentaires, la production, la consommation, les difficultés sociales, et les religions seront débattues.
Il faut également souligner que des projections de films, des témoignages vivants sur des actes de brimade et une exposition photos sont prévus pour le dernier jour de cette rencontre.