C’est officiel ! La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) de l’Union africaine vient d’annoncer la suspension du mandat d’arrêt lancé contre Guillaume Soro.
Dans un arrêt publié ce mercredi la Cour, « ordonne à l’État défendeur (la Côte d’Ivoire) de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt contre Guillaume Soro ».
La Cour ordonne également de « surseoir à l’exécution des mandats de dépôt » contre 19 proches de Guillaume Soro, accusés de complicité à divers degrés, actuellement détenus en Côte d’Ivoire, et leur mise en « liberté provisoire ». Il s’agit de 5 députés et de membres de son parti, dont d’anciens ministres, ainsi que de 2 de ses frères.
Rappelons que Guillaume Soro s’était déclaré candidat à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre prochain. Mais depuis fin décembre 2019, il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt par la justice ivoirienne pour une tentative présumée d’« insurrection », et des détournements de fonds publics, toutes accusations démenties par l’ex-chef de la rébellion des années 2000.
Je remercie Dieu ce jour.
Il a inspiré les magistrats INTÈGRES de la Cour Africaine qui viennent de rendre une décision historique. Ils ont honoré leur serment en disant le droit qui rétablit mes compagnons et moi dans nos droits. pic.twitter.com/jJq3Q8FF2x— Guillaume K. Soro (@SOROKGUILLAUME) April 22, 2020