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Nouvel an chinois : Ce que réserve l’année du Buffle de Métal

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Ce vendredi 12 février marque la célébration du Nouvel an chinois lunaire. Placée sous l’influence du Buffle (ou Boeuf) de Métal, que réserve cette année 2021 ?

Associé à la Terre, au conservatisme, à l’agriculture, au travail, à la rigueur, à la patience, à l’autorité, le buffle est celui qui persévère. Calme et endurant, il est sage, protecteur, sûr de lui et patient, mais aussi têtu, passif, mutique et jaloux.

Quant au Métal, il est synonyme d’intégrité, de tranchant, d’inflexibilité, de justesse, de ténacité et de volonté, mais il induit aussi la respiration, les poumons, et sa couleur dominante est le… blanc. Comme les blouses d’hôpitaux.

2020 a enclenché un nouveau cycle sur le calendrier chinois, elle nettoyait l’ensemble de nos systèmes, elle a préparé les conditions de son propre vide intérieur pour se retrouver soi. Selon Stéphanie Gelbart, astrologue et experte Feng Shui, 2021 est donc une année de construction qui nous pousse à construire sur de l’inconnu, de l’incertain, ce qui nous met dans une posture de ralentissement qui force à la patience, à intégrer la notion de lenteur dans le quotidien.

Il va falloir s’autoriser à construire en faisant de tout petits pas, quitte à se tromper. On sait déjà où on ne veut plus aller depuis l’année dernière. Cette année, on doit définir où l’on a envie d’aller, et d’accepter que ça va prendre du temps.

Le Métal va permettre d’ajuster : c’est comme une lame qui vient couper et mettre des limites. En termes de planification de projets, ne pas viser trop loin, savoir où on a envie d’aller, y aller pas à pas et accepter qu’il y aura de la lenteur pour y arriver.

L’autre élément majeur, c’est proscrire des schémas qui prennent appui sur le passé. On parle souvent de ce qu’on faisait avant, or on sait tous qu’on ne peut plus faire comme avant. Au niveau climatique et environnemental, notre planète ne peut plus fonctionner de la sorte. C’est une année qui nous invite plus que jamais à être dans l’instant présent, à changer ses habitudes, à apprendre à mieux fonctionner, avec du sens, et surtout créer les conditions de l’entraide et de la coopération : être plus conscient des autres, de l’impact de ses gestes sur l’environnement… Même si on est distanciés, c’est l’occasion de se connecter ou se reconnecter à des gens avec qui l’on partage les mêmes valeurs, le respect du vivant.

Les premiers mois de l’année, en février et mars, il faudra vraiment être à l’écoute de ce que les jeunes ont à dire, -ils sont porteurs de solutions- tout en restant, tout au long de l’année, respectueux des valeurs et traditions transmises par nos aînés, nos ancêtres. Donc, oui, c’est la famille qui est à l’honneur, au sens large, composée de ceux avec qui vous allez créer des affinités. Les autres valeurs seront la persévérance et l’endurance. Il faudra s’autoriser à être suffisamment créatif pour persévérer et trouver un terrain de “co-construction” avec l’autre.

En revanche, il n’y a pas de fantaisie cette année, pas de paillettes, mais de la “sobriété heureuse”, comme dirait Pierre Rabhi. C’est savoir comment faire le plus avec le moins. On fonctionne à l’économie et la frugalité, plus que jamais on va à l’essentiel. C’est une année qui nous pousse à rester connectés au vivant, à l’environnement, à la nature, et non pas uniquement au digital. L’importance sera également donnée à l’alimentation, à ce dont on se nourrit, dans tous les sens du terme. Le Métal nous permet de choisir de manière plus fine, de faire plus attention. C’est une année de digestion. Elle sera difficile pour les gens qui sont trop pressés.

Le métal permet aussi de créer les conditions de la limite à donner. On sera plus sur la protection de son territoire que sur de la conquête, ce qui peut laisser place à une énergie conservatrice et faire monter des politiques nationalistes. Il faudra être plus vigilant sur le terrain qu’on a envie d’occuper, de défendre, et s’y engager plus fermement.