Les allocations de secours et bourses jouent un rôle non négligeable dans le quotidien des étudiants togolais, à en croire quelques-uns rencontrés sur le campus de l’Université de Lomé. « Avec mes allocations, j’arrive à m’acheter les documents », témoigne l’un d’entre eux avant que son ami ne renchérisse : « Moi, je vis essentiellement des tranches. Difficilement, mes parents m’envoient de l’argent ». « Les bourses et allocations de secours sont d’une grande utilité pour moi. Je ne peux pas m’imaginer une année universitaire sans ‘’tranches’’, que deviendrais-je ? », confie un autre.
Mais malgré toutes ces espérances en ces fameuses pitances, certains étudiants, bien que remplissant les conditions requises, sont souvent confrontés à des difficultés quant à leur obtention.
Fort heureusement, le ministère en charge de l’Enseignement supérieur est conscient de ce fait. En effet, bien que l’année soit pratiquement à sa fin, il donne la possibilité aux étudiants qui se trouveraient dans cette situation et qui estiment être éligibles, de déposer une réclamation. Cette opportunité de réclamation, donnée par le ministre Broohm, est la deuxième du genre dans le courant de cette année universitaire. Le sursis court du vendredi 1er juillet au vendredi 08 juillet 2016.
Et exceptionnellement, les étudiants des universités publiques du Togo (Kara et Lomé), qui n’avaient pas introduit de demande d’allocations de secours ou de bourses en début de l’année universitaire 2015-2016, peuvent également le faire en cette période à la Direction des Bourses et Stages (DBS) de Lomé ou à son antenne à Kara.
Mais, prévient le ministre, cette deuxième période de réclamation est une dernière chance offerte aux étudiants concernés. Les intéressés se doivent donc d’introduire leur demande dans le délai.
Casimir Lamboni