Considéré par les observateurs comme étant l’actuel meilleur latéral gauche du monde, Nuno Mendes doit son meilleur niveau à Luis Enrique. Le coach espagnol aura réussi à faire progresser l’international Portugais, qui assure lui en être profondément reconnaissant.
Dans un récent entretien accordé à Ouest-France, Nuno Mendes a notamment évoqué sa forme actuelle qui fait de lui, l’un des Parisiens les plus en forme en ce début de saison. Conscient de son nouveau statut, le Portugais n’oublie pas toutefois les défis auxquels il a fait face sur les terrains, depuis le début de sa carrière.
Excellent dans sa conduite de balle et réputé pour sa vitesse, le latéral Portugais avait souvent montré une fébrilité en défense.

Un point faible qu’il a su très vite corriger depuis la signature de Luis Enrique au PSG. Le technicien espagnol l’aurait beaucoup aidé à renforcer ses capacités défensives, d’après ses récentes révélations.
«Au début, je n’étais pas très fort en défense. Attaquer avec de la vitesse, je savais faire. Luis Enrique a remarqué ça, il m’a beaucoup aidé défensivement, et aujourd’hui je suis bien (des deux côtés). J’essaie d’équilibrer les attaques, me reposer un peu quand il faut. Le coach a fait un bon travail, et pas que pour moi», a-t-il confié.
Et de poursuivre : «(La polyvalence) c’est un truc que Luis Enrique nous a apporté et qu’on va garder pour la vie, même si après il part ou si nous on part (…) cela part de moi aussi, de savoir ce que je peux faire pour m’améliorer, mais il m’a apporté beaucoup. Avant, en un contre un en défense, c’était un peu difficile, parce que je ne pensais qu’à l’attaque. Mais il m’a dit : ‘il faut que tu défendes mieux et après, je te donne la liberté pour attaquer’».
Durant son entretien, le Portugais a aussi abordé son duo avec Achraf Hakimi, lui aussi, considéré comme le meilleur à son poste de latéral droit.
«Ça fait toujours plaisir à entendre. Achraf et moi, on est dans une bonne période. C’est un travail collectif, si nous on est bien, le groupe aussi. Après, on sait que le football peut changer très vite, donc on essaie d’être concentrés à tous les matchs. Je me considère comme un bon latéral, je n’aime pas dire que je suis le meilleur. Ça, il faut le montrer sur le terrain et j’essaie toujours de le faire. J’ai beaucoup de choses à apprendre, mais en ce moment, je ne peux pas dire que j’ai des défauts, qu’il y a des choses que je fais mal», a-t-il assuré.
Avant de conclure : «J’essaie toujours d’être au maximum et d’être au haut niveau pour aider l’équipe. Je ne me focalise pas sur mes défauts. Oui, le coach veut qu’on travaille sur notre mauvais pied (rires), tous les jours. Je me souviens d’un match de Coupe de France où à la dernière minute, je me retrouve en position de frappe avec le pied-droit et j’ai tiré trop doucement».