Quelque temps après le limogeage de son entraîneur, la Suède vient de tourner une nouvelle page. L’équipe nationale s’est engagé avec un nouveau visage, il s’agit de Graham Potter.
La Fédération suédoise de football a confirmé sa nomination comme nouveau sélectionneur, marquant ainsi un tournant majeur pour l’équipe.
Cette décision intervient dans un contexte délicat, puisque la Suède traverse une période de résultats décevants et cherche à relancer sa campagne de qualification pour la Coupe du monde 2026.

Avant l’arrivée de Potter, la Suède était dirigée par Janne Andersson, qui avait quitté son poste après plusieurs saisons à la tête de la sélection.
Pour assurer la transition, Jon Dahl Tomasson avait été nommé entraîneur par intérim, mais il n’a pas réussi à obtenir les résultats attendus lors des éliminatoires.
La fédération a donc décidé de le limoger et de confier le poste à Potter, espérant que ce dernier pourra redonner confiance et stabilité à l’équipe.
Dès l’annonce, la nouvelle a suscité un mélange d’espoir et de curiosité. Graham Potter connaît déjà le football suédois, ce qui représente un avantage non négligeable.
En effet, il a marqué les esprits lors de son passage à Östersunds FK entre 2011 et 2018. Grâce à son travail, le club avait gravi les divisions, obtenu une qualification historique pour l’Europa League et surpris l’Europe par un style de jeu ambitieux.
Cette expérience locale renforce sa légitimité auprès des supporters suédois, qui espèrent revivre une dynamique similaire avec la sélection nationale.
Ensuite, la fédération a confié une mission claire au nouvel entraîneur : qualifier la Suède pour le Mondial. Le contrat, court dans un premier temps, inclut une clause d’extension automatique en cas de réussite.
Ainsi, Potter se trouve immédiatement sous pression, mais il est aussi placé face à une opportunité de prouver sa capacité à transformer un collectif dans un laps de temps réduit.
Son passage à Chelsea, bien que critiqué, lui a offert une exposition au plus haut niveau, un atout stratégique pour gérer une sélection ambitieuse mais en perte de repères.
Par ailleurs, cette nomination intervient après une période de transition délicate. La Suède a besoin de retrouver un jeu cohérent et une identité forte.
Potter, connu pour ses idées tactiques et son management axé sur la confiance du groupe, cherche désormais à insuffler un nouvel état d’esprit. Il devra rapidement identifier un onze stable, renforcer la cohésion et redonner de la confiance à une génération capable mais irrégulière.
Enfin, les premiers matchs sous son commandement seront scrutés de près. Les supporters veulent des résultats concrets, mais aussi un jeu cohérent.