Depuis quelques jours, maintenant, la polémique monte sur la non présence de Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à la tribune d’honneur du stade Olembe lors de la cérémonie d’ouverture.
Pour le journaliste anglais, Anthony Pla, il est incompréhensible qu’un président de fédération du pays hôte d’une compétition soit à l’écart.
« On peut ne pas aimer Samuel Eto’o, mais il a été élu président de la Fecafoot et on ne peut pas lui demander d’être discret quand c’est sa fédération qui reçoit la CAN », a-t-il indiqué ce mardi 11 janvier.
Au passage, le journaliste a salué la prouesse du footballeur sénégalais Sadio Mané. « Parlant du Match Sénégal Vs Zimbabwe, si hier les Lions de la Teranga n’avaient pas Sadio Mané, ils n’auraient rien eu au final », note-t-il.
Il s’inquiète aussi sur la rareté des supporters camerounais dans les stades en compétition. « Malgré toute l’effervescence, on voit bien que les stades sont vides. On se demande encore comment on va rentabiliser la construction de ces stades.
Quand le pays organisateur ne joue pas, les Stades ne sont pas pleins, c’est la réalité des compétitions qu’on peut voir en Afrique et même au Moyen Orient, mais moi ce ne me surprend pas », commente le journaliste sur ABK.
« Les gens se plaignent pourquoi il n’y a pas autant de buts ? Il faut savoir que les joueurs ont été libérés tardivement, la majorité n’a pas eu des matchs de préparation. Je pense que les équipes vont se relever progressivement pendant la compétition.
Le fait que les joueurs aient été libérés tardivement et aient eu toutes ces heures de voyage en avion pèse sur les organismes, d’où la qualité des résultats avec peu de buts », a-t-il poursuivi.
