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Onchocercose : prévalence presque nulle, mais …

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Onchocercose  prévalence presque nulle, maisAu rang des maladies parasitaires qui sévissaient dans les années 70 en Afrique noire, l’onchocercose, cette affection causée par l’Onchocerca volvulus, transmis par la mouche appelée Simulie, avec des manifestations cutanées et oculaires pouvant aboutir à une cécité appelée la cécité des rivières, occupait une place de choix.

Une situation qui a conduit à mettre en place des stratégies nationales de lutte contre la Simulie, vectrice du germe à travers sa piqûre et la prise en charge thérapeutique des malades diagnostiqués.

Quarante ans après ces premières opérations, les résultats sont encourageants avec des prévalences inférieures à 5 % et un taux de cécité quasiment nul. Mais force est de constater qu’il reste néanmoins, quelques poches de résistance.

En vue d’aboutir à une élimination totale de cette affection aux conséquences aussi bien économiques et sociales, le Gouvernement togolais a mis en place un Comité national pluridisciplinaire de lutte contre l’onchocercose composé d’experts internationaux et des acteurs nationaux.

Elle tient sa première réunion à Lomé, à compter de ce mercredi 20 avril, et ce, pour trois jours, pour réfléchir sur les stratégies à mettre en œuvre pour une effectivité de cette ambition d’ici à l’an 2020.

Pour Dr Sognekin Koffi Edmond, Point focal national des maladies tropicales négligées, les prévalences ont chuté, mais les experts pensent, après des études faites dans trois foyers au Sénégal et au Mali, que la lutte peut aller à l’élimination.

Il s’agira à travers cette rencontre, de poser des jalons pour que l’élimination de l’onchocercose puisse être totale d’ici à 2020, a expliqué pour sa part le Secrétaire général du ministère en charge de la Santé, Professeur Napo Gado-Koura.