Alors que l’urgence climatique est bien présente et que l’OCDE alerte les pays sur les efforts à accomplir, le One Planet Summit a organisé ce mercredi à New York sa seconde édition.
Le président togolais Faure Gnassingbé a été convié à cet événement avec ses homologues du Botswana, du Kenya et du Rwanda et de très nombreux leaders internationaux. Une invitation pour récompenser leurs efforts en faveur des énergies nouvelles.
Le Président togolais a animé un panel sur le thème de la protection des populations vulnérables.
Des millions de personnes dans le monde sont déjà impactées par les changements climatiques.
Aujourd’hui, ce sont surtout des organismes de développement, soutenus par des financements publics, qui tentent de protéger ces populations.
C’est avec responsabilité que j’ai pris la parole ce jour au #OnePlanetSummit à New York en marge du #UNGA2018.
Nous devons aller vite. Notre engagement dans la lutte contre le changement climatique doit être respecté.#UNGA pic.twitter.com/TV9n5gZKUr
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) 26 septembre 2018
Alors que les températures continuent de s’accroître, ces investissements doivent être mis au premier plan. En parallèle, les contributions des acteurs privés doivent augmenter pour que des solutions innovantes et efficaces puissent émerger.
What we need is to try and find a mechanism to reduce the risk in investing in remote areas. If we don’t do that, we will not win the battle against #climatechange.#OnePlanetSummit pic.twitter.com/0mQQxGcB5L
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) 26 septembre 2018
Les participants ont débattu de la manière dont la technologie et les solutions fondées sur la nature peuvent aider à développer de nouveaux modèles économique
Autour du Président Faure Gnassingbé, on notait la présence de Bill Gates, à la tête de la Fondation Bill et Melinda Gates, de Hilda Heine, président des îles Marshall et de Leontino Balbo, vice-président de The Balbo Group.
Le Togo a lancé une politique ambitieuse pour développer les énergies renouvelables et offrir à la population l’accès à l’électricité principalement grâce au hors-réseau solaire.
Mais ce projet ne pourra réussir que grâce à la participation des l’investissement privé car l’Etat n’a pas les moyens de tout faire, a souligné le leader togolais. Raison pour laquelle six pays africains, dont le Togo, viennent de créer l’initiative mondiale pour la mobilisation des investissements dans le cadre de l’Alliance Solaire Internationale (ASI).
Trois ans après la signature historique de l’Accord de Paris, cette nouvelle édition du sommet confirme l’engagement des acteurs publics et privés en faveur du climat, ainsi que leur capacité à traduire cet engagement sur le terrain, à travers des collaborations et des initiatives concrètes au service du bien-être et de la sécurité des populations.
