Selon les chiffres publiés sur le site du ministère russe de l’Énergie, avec 39,74 millions de tonnes d’or noir produit en mai, équivalant à environ 9,4 millions de barils par jour contre 11,34 millions de barils en avril, la Russie a récupéré la deuxième place au palmarès des leaders mondiaux de la production de l’or noir après l’avoir perdue en avril au profit de l’Arabie Saoudite, désormais troisième.
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Selon le rapport de l’Opep paru en juillet, au mois de mai, la production pétrolière en Arabie Saoudite a chuté de 27 % par rapport à avril et s’élevait à 8,479 millions de barils.
C’est au mois d’Août 2018, que la Russie est demeurée le leader mondial de la production pétrolière jusqu’en juillet, a cédé sa place aux États-Unis, qui restent en tête avec une moyenne de 10,001 millions de barils par jour à en croire les chiffres du ministère russe de l’Énergie, l’Agence d’information sur l’énergie au sein du ministère de l’énergie des États-Unis (l’EIA) et le rapport de l’Opep. Ils ont pour leur part réduit leur production de pétrole de 16,6 % par rapport à avril quand leur production était de 11,99 millions de barils par jour.
En novembre 2017, les États-Unis ont pour la première fois battu leur record historique de production pétrolière établi il y a près de 50 ans en produisant 10,103 millions de barils par jour.
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Après avoir connu une grosse chute en novembre 1970 dans un contexte d’épuisement des réserves traditionnelles, jusqu’à tomber à 3,974 millions de barils par jour en 2008, la production de pétrole aux États-Unis a rebondi au cours de ces dix dernières années, non seulement grâce aux progrès technologiques rendant plus accessibles et plus rentables les réserves de schiste, mais aussi à la levée en décembre 2015 de l’interdiction de 40 ans des exportations de pétrole, rapporte Sputnik.
