85000 élèves sur toute l’étendue du territoire pourront bénéficier d’un repas complet pour une journée. Ceci, grace à un chèque de quatorze millions vingt-cinq mille Francs CFA (14.025.000 Frs CFA) octroyé par le groupe bancaire Orabank-Togo au ministère du développement à la base.
La ministre Victoire Tomegah Dogbe et le Directeur Général d’Orabank- Togo ont procédé ce vendredi 23 juin à la remise dudit chèque aux responsables du Programme de développement communautaire et des filets sociaux (PDC Plus).
Nombreux sont ces élèves qui, parce qu’ils ont le ventre creux en classe, arrivent difficilement à assimiler les notions qui leur sont inculquées. Afin de répondre à ce besoin vital, le programme de distribution de repas chaud au travers des cantines scolaires a été mis sur pied au Togo. Il est piloté par le Programme de développement communautaire et des filets sociaux (PDC Plus).
Pour la Coordonnatrice PDC Plus, Mme Agboka- Abalo Yawavi, ce programme des cantines scolaires est présent dans seulement 304 écoles des 200 cantons les plus pauvres du pays. Ce qui coûte en moyenne 2,5 milliards de Francs CFA par an. C’est l’occasion de faire un clin d’œil aux autres acteurs pour contribuer à pérenniser cette action et l’étendre à d’autres écoles.
Cette aide n’est qu’une goutte d’eau dans un lac ou dans un océan (…) et elle fait partie de notre responsabilité sociétale que nous comptons assumer, a laissé entendre M. Cheick Tidiane N’diaye, Directeur Général d’Orabank-Togo.
Depuis le démarrage du projet en 2008, environ 89 867 élèves de 304 écoles des 5 régions du pays ont été touchés, et 50 millions de repas chauds ont été servis. Il vise notamment à améliorer la santé et l’état nutritionnel des enfants du préscolaire et du primaire, principalement dans les zones pauvres. Il devra permettre aussi l’amélioration du taux de fréquentation, de maintien et de réussite des élèves à l’école.
Notons qu’en termes d’impact, à ce jour, il a permis une augmentation des effectifs scolaires de 9,4% dans les écoles bénéficiaires contre 7% dans les écoles non bénéficiaires avec une augmentation en hausse des filles par rapport aux garçons.
