Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Ouganda : des ingénieurs créent un appareil pour détecter les AVC 

Crédit Photo : Africa News

Facebook
Twitter
WhatsApp

Selon l’Organisation mondiale de la santé, les accidents vasculaires cérébraux sont responsables d’au moins 9 000 décès en Ouganda chaque année et 15 millions de personnes en souffrent dans le monde.

Les patients sous dialyse courent beaucoup le risque de faire un jour un AVC, mais ils ne le savent pas. Pour le savoir, un médecin doit analyser les murmures et les bourdonnements produits par le mouvement de leur sang.

C’est dans cette logique que des ingénieurs biomédicaux de l’Université des sciences et technologies de Mbarara ont créé un dispositif de détection précoce des accidents vasculaires cérébraux.

“Les interruptions de la circulation sanguine dans le cerveau par l’artère carotide sont un indicateur de la survenue d’un accident vasculaire cérébral ischémique. Nous constatons que ce dispositif est capable de surveiller en permanence cet aspect. Et pour un patient qui n’a pas toujours l’occasion de se rendre à un contrôle, il peut avoir un garde du corps personnel qui lui dit quand il est temps de prévenir pour un accident vasculaire cérébral”, explique Keith Richard Kwagala, le chef d’équipe.

Construit avec des matériaux locaux, l’appareil peut détecter un AVC à un stade précoce et réduire la charge neurologique. Il s’agit d’une technologie indispensable dans un pays où des milliers de patients se rendent à l’étranger pour avoir accès aux équipements nécessaires à ce traitement. Selon les concepteurs, la mise en œuvre de cette technologie peut sauver des vies.

Finalistes d’un concours digital, ces développeurs ont reçu une bourse de 1 000 dollars, mais il leur faudra plus que des prix en espèces. Pour que ce prototype soit mis sur le marché. Ils ont besoin de fonds et d’une technologie sophistiquée pour réaliser la conception finale qui, espèrent-ils, fera l’objet d’essais cliniques d’ici cinq ans.

Quant aux médecins, ils sont optimistes et pensent que des dispositifs comme celui-ci peuvent combler le fossé, en particulier dans les pays en développement où les services de santé spécialisés sont limités.

Avec Africa News