À travers ses peintures, l’artiste retrace son enfance, qu’il passe en Arabie Saoudite. “Puis, à partir de mes 10 ans, nous avons vécu avec mon père au Soudan, avant de partir en Afghanistan”.
S’il peint des montagnes rouges, c’est pour illustrer ces deux pays. “Le rouge, ce sont les souffrances, la guerre, les bombardements, la mort : voilà ce que ça veut dire.
C’était la période la plus difficile de ma vie.” Avant de poursuivre. “Quelque chose de moi vit en Afghanistan”.
Après avoir quitté son père à l’âge de 19 ans, il s’installe dans quelques pays arabes avant de poser ses valises dans l’Hexagone, et plus particulièrement en Normandie, il y a six ans.
Et c’est en France que l’homme s’est transformé en artiste. Les ventes se passent d’ailleurs plutôt bien. “Le nom de Ben Laden fait vendre”, reconnaît Omar, auprès du média français.
Mais pas question pour lui d’être associé à son paternel. “Parfois, les gens vous jugent sur votre père mais en France, je me sens très libre. Je me sens libéré de la responsabilité des actes de mon père. Personne ne me juge, on me respecte et on me laisse en paix. En France, je suis devenu un artiste”.