Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a approuvé de nouvelles lois qui autorisent notamment la castration chimique pour les hommes reconnus coupable de viols.
«Nous devons garantir aux citoyens un environnement sûr», a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil fédéral des ministres durant laquelle le ministre de la Justice, Farogh Naseem, a présenté un projet d’ordonnance anti-viol.
Imran Khan veut que la législation soit claire avec une application stricte. Il souhaite que les victimes soient protégées par le gouvernement et portent plainte sans crainte, a rapporté la chaîne pakistanaise Geo TV. La nouvelle législation prévoit un traitement accéléré des affaires, traitées par un service de police spécial, une meilleure protection des victimes et des témoins.
De nombreuses affaires de viols ont provoqué des vagues de manifestations au Pakistan où près de 1.000 femmes sont tuées chaque année. Actuellement au Pakistan, les personnes reconnues coupables de viol risquent une peine de prison comprise entre 10 et 25 ans ou la peine de mort. Pour le viol collectif, la peine capitale ou la prison à perpétuité.
Avec Cnews.com