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Panique en France : voici le nombre de Français inquiets de la menace nucléaire russe

Crédit Photo : Le Temps

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Vladimir Poutine a brandi dimanche dernier la menace nucléaire dans le cadre de la guerre qu’il mène contre l’Ukraine. Alors que la tension n’est pas redescendue et que les combats s’intensifient ce mercredi à Kiev, 76% des Français se disent inquiets de cette menace nucléaire russe, selon un sondage exclusif de l’institut CSA pour CNEWS.

Dans le détail, cette enquête révèle que 30% des Français sont «très inquiets», 46% se disent «assez inquiets», 20% ne sont «pas vraiment inquiets» et seuls 4% des personnes interrogées affirment n’avoir aucune inquiétude.

Des proportions qui varient en fonction des proximités partisanes des sondés. Alors que 78% des électeurs de gauche, et même 82% personnes proches du Parti socialiste, sont inquiets, la proportion tombe à 64% pour les électeurs situés le plus à droite du spectre politique.

Les électeurs du parti Reconquête d’Éric Zemmour sont même 38% à affirmer ne pas être inquiets de la menace russe, et sont ceux qui craignent le moins une offensive nucléaire de la Russie de tout l’échiquier politique. Les Républicains sont 76% à craindre une attaque de Moscou, même score pour les sondés de La République en Marche.

UNE CAPACITÉ D’ATTAQUE SANS ÉGAL

Le dimanche 27 février, Vladimir Poutine avait donné l’ordre à ses généraux de mettre «les forces de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte au combat». Une formulation qui ne parle pas explicitement de l’arsenal nucléaire russe, mais qui laisse peu de doute sur la volonté de Moscou de faire trembler l’Ukraine et les pays occidentaux qui la soutiennent en leur rappelant la supériorité de la Russie en matière nucléaire.

Son arsenal est en effet le plus important du monde, puisque la Russie dispose de 5.977 têtes d’ogives contre 5.428 pour les États-Unis, 350 pour la Chine, 290 pour la France.

Malgré les menaces de Vladimir Poutine, les États-Unis ont remis en doute la probabilité d’une attaque nucléaire russe en Ukraine ou ailleurs, et Joe Biden a clairement affirmé ne pas être inquiet. La diplomatie américaine a toutefois dénoncé cette «rhétorique provocatrice inutile et dangereuse». Pour l’Allemagne, l’agitation de la menace nucléaire a été provoquée par le revers de l’armée russe, qui ne s’attendait pas à une telle résistance de l’armée ukrainienne.

Enquête réalisée le 1er et 2 mars sur un échantillon national représentatif de 1.010 personnes âgées de plus de 18 ans par questionnaire auto-administré en ligne.