Les spéculations continuent sur la fuite de Carlos Ghosn. Une société de sécurité privée est soupçonnée d’avoir été le cerveau de la fuite, selon l’agence de presse Reuters. Il a trouvé refuge au Liban qui n’a aucune convention d’extradition avec le Japon.
Des médias libanais ont annoncé que pour quitter le Japon, l’ex dirigeant de Renault-Nissan s’était dissimulé dans une malle théoriquement destinée à transporter des instruments de musique. La société en question a exfiltré Carlos par un vol privé vers Istanbul d’où il a rallié le Liban. Ce départ aurait eu lieu le dimanche dernier, aux alentours de 23 h, depuis l’aéroport international du Kansai.
Une des sources de Reuters a déclaré qu’il s’agissait d’une opération très professionnelle, du début à la fin. Chose étonnante, même le pilote de l’appareil qui l’a acheminé ignorait sa présence à bord.
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En attendant sa conférence de presse annoncée pour le 8 janvier, Carlos Ghosn, dans un bref communiqué rendu public le mardi 31 décembre, a justifié sa fuite par le traitement qui lui était réservé et a dénoncé une justice « partiale ».