Le faible nombre des filles et des jeunes femmes par rapport à l’effectif total d’apprenants dans nos universités et écoles d’enseignement supérieur constitue un secret de Polichinelle.
Qui plus est, le pourcentage des filles qui en sortent nanties de distinctions et de diplômes, laisse vraiment à désirer. C’est une situation, en somme, déplorable.
C’est cela qui a particulièrement motivé une journée de réflexion sur l’initiative de la cellule Genre du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, ce mardi 27 octobre à Lomé.
Le sujet qui a retenu l’attention est comment améliorer la rétention des filles dans le système éducatif pour l’autonomisation de la femme ?
À bien y regarder, cette rencontre est en parfaite adéquation avec la vision du Chef de l’État et du gouvernement. Elle permettra aux acteurs d’examiner les causes du problème de façon beaucoup plus lucide et proposer ensuite des stratégies et actions à mettre en place pour rendre plus efficaces, celles qui sont déjà menées, a souligné le Ministre Octave Nicoué K. Broohm.
Plus loin, a-t-il ajouté, ‘Il s’agit de repositionner la femme comme partenaire privilégiée, vectrice inconditionnelle du développement, en faisant ainsi dans la lutte contre la disparité liée aux genres, une priorité nationale.’
Firmine Mignanou