Les grossesses non désirées à l’Université se terminent généralement soit par l’abandon du cursus universitaire, soit par des avortements clandestins conduisant souvent à la mort.
Ceci met en péril l’éducation au Togo. Cette situation affolante pourrait prendre fin si la jeunesse était informée ou mieux, avait accès aux services de santé sexuelle et de reproduction.
Une étude produite par l’Association Togolaise pour le Bien-être familial (ATBEF) dans ce sens a fait l’objet de dissémination ce vendredi 6 mai. Elle portait sur « l’analyse situationnelle de l’accès aux services de la santé de reproduction(SR)/contraceptifs au sein de l’Université de Lomé.»
« Quelle est la situation actuelle par rapport à l’accès des étudiants à la prise en charge sur la santé sexuelle et de la reproduction au niveau de l’Université de Lomé ? Et Quelles sont les actions à engager pour » leur faciliter cet accès ? Voilà donc d’après le Président de l’ATBEF, Dr Wonouvo Gnagnon les objectifs de cette étude.
Il convient d’impliquer tous les acteurs de la vie universitaire à savoir l’administration, les professeurs, les ONG, les mouvements et associations estudiantins, les étudiants eux-mêmes par des recommandations afin que chacun puisse pleinement jouer son rôle.
Parmi les recommandations inscrites dans le rapport, une unité d’enseignement libre est prévue pour l’année scolaire suivante afin de former les étudiants sur la santé reproductive et la contraception.