L’importance du passage aux énergies renouvelables pour s’assurer d’un développement durable ; tout le monde en est conscient. Les États africains aussi se sont mis dans la danse du « tout propre » à travers politiques, plans et programmes de développement qu’ils conçoivent. Mais la mise en œuvre n’est pas une chose aisée, car les technologies de ce secteur sont coûteuses.
Mais, les choses ne devraient plus en rester là avec le lancement ce mardi 23 août à Lomé du projet d’accélération de la mise en œuvre des politiques régionales sur les énergies propres en Afrique de l’Ouest. Il est porté par l’Organisation pour l’environnement et le développement durable (Oped), et prend en compte six pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Togo.
Pour le Directeur exécutif de l’Oped, Joseph Yawovi Kogbé, au niveau de la sous-région, les ambitions des États pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique sont affichées, « cependant, nous constatons que la mise en œuvre de ces politiques est très lente, ce qui nous rend pessimistes en ce qui concerne l’atteinte des objectifs qu’ils se sont fixés. Notre objectif est donc d’attirer l’attention des États sur leurs propres initiatives que nous apprécions d’ailleurs. »
Et pour ce faire, ils comptent mettre en œuvre des stratégies à partir des alliances avec les acteurs de la société civile pour accompagner les décideurs pour le développement des énergies renouvelables, estime-t-il.