Washington a annoncé mercredi des sanctions contre 24 entreprises et « plusieurs dizaines » de responsables chinois accusés d’avoir participé à la construction ou à la militarisation d’îlots artificiels en mer de Chine méridionale, une zone revendiquée en quasi-totalité par Pékin.
En réponse, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, a assuré que ces constructions n’avaient rien de militaire et relevaient de la souveraineté nationale. « Les propos des États-Unis constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures chinoises », a lancé M. Zhao devant la presse, dénonçant « une logique de tyran et du rapport de force ». « La Chine prendra des mesures fermes pour assurer les droits et intérêts légitimes de ses entreprises et de ses ressortissants », a-t-il averti.
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En ce qui concerne la mer de Chine, le régime communiste revendique la quasi-totalité des îlots et récifs de cette région face aux autres riverains (Malaisie, Vietnam, Philippines, Brunei, Taïwan). En 2016, une cour d’arbitrage internationale a estimé que les revendications chinoises n’avaient « aucun fondement juridique », une conclusion rejetée par Pékin.