Washington a annoncé mercredi des sanctions contre 24 entreprises et “plusieurs dizaines” de responsables chinois accusés d’avoir participé à la construction ou à la militarisation d’îlots artificiels en mer de Chine méridionale, une zone revendiquée en quasi-totalité par Pékin.
En réponse, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, a assuré que ces constructions n’avaient rien de militaire et relevaient de la souveraineté nationale. “Les propos des États-Unis constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures chinoises”, a lancé M. Zhao devant la presse, dénonçant “une logique de tyran et du rapport de force”. “La Chine prendra des mesures fermes pour assurer les droits et intérêts légitimes de ses entreprises et de ses ressortissants”, a-t-il averti.
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Les relations sino-américaines ne cessent de se dégrader depuis le début de l’année 2020 ; les sujets de discorde sont : la Covid-19, Hong Kong, les droits de l’Homme, l’espionnage, la technologie…
En ce qui concerne la mer de Chine, le régime communiste revendique la quasi-totalité des îlots et récifs de cette région face aux autres riverains (Malaisie, Vietnam, Philippines, Brunei, Taïwan). En 2016, une cour d’arbitrage internationale a estimé que les revendications chinoises n’avaient “aucun fondement juridique”, une conclusion rejetée par Pékin.