Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Philippe Corbé : “Donald Trump sans Roy Cohn ne serait pas Trump”

Facebook
Twitter
WhatsApp

Philippe Corbé, le correspondant de RTL aux États-Unis, dans son livre “Roy Cohn, l’avocat du diable”, brosse le portrait du “père spirituel” de Donald Trump, un avocat new-yorkais redoutable, farouchement anti-communiste, sans limite. 

Le journaliste raconte que Roy Cohn roulait en Rolls sans payer d’impôts et s’en vantait, il a contribué à faire condamner Ethel Rosenberg à la chaise électrique et a été le mentor de Donald Trump. Si on veut comprendre l’actuel président des États-Unis, il faut connaître son Pygmalion diabolique : Roy Cohn.

Sony lève le voile sur les caractéristiques techniques de la Playstation 5 (vidéo)

 

Cet avocat new-yorkais redoutable, retord, cruel, est celui qui “a tout appris” à l’actuel locataire de la Maison-Blanche. Il a été aussi son père de substitution. Dans son livre, le journaliste Philippe Corbé, relate l’histoire qui a uni les deux hommes.

Donald Trump et Philippe Corbé se rencontrent dans les années 1970 alors que Trump n’est encore que le fils d’un promoteur immobilier. À cette époque, la famille Trump refuse de louer à des Noirs et a recours à Roy Cohn pour s’en défendre devant la justice.

“Exagère tes forces pour cacher tes faiblesses”, “ne t’excuse jamais”, sont quelques-uns des enseignements que le futur président va retenir de son avocat.

PSG : cet ancien du club veut revenir

 

La façon dont Roy Cohn est passé entre les gouttes du fisc américain grâce à son talent juridique va aussi être une source d’inspiration majeure pour Donald Trump, et va lui donner confiance pour la suite.

“L’avocat voyait à travers Donald Trump une manière d’aller plus haut. C’est lui qui lui a donné envie de faire de la politique, c’est lui qui a mis dans son esprit la petite graine d’’un jour tu seras à la Maison-Blanche’“, explique Philippe Corbé sur RTL. Et d’ajouter : “Depuis la mort de Roy Cohn, Donald Trump cherche ce mentor, ce grand-frère, ce père qui lui manque parfois”.