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Piraterie maritime : plus question de se la couler douce !

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piraterie-maritime-plus-question-de-se-la-couler-douce‘La lutte contre la piraterie maritime et les trafics illicites’, tel est l’intitulé du panel au cœur des échanges entre les experts ce mardi 11 octobre au cours des side events sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé. Il a été subdivisé en deux, le premier portant sur la piraterie maritime et le second sur les trafics illicites par voies maritimes.

« La piraterie maritime est en hausse dans le Golfe de Guinée. En plus, le Golfe semble être maintenant l’endroit le plus dangereux au monde pour les questions de piraterie ». 51 attaques y ont été recensées en 2013. C’est ainsi que la Coordinatrice Golfe de Guinée au sein du Service européen d’Action extérieur, Hélène Cavé, a décrit la situation de la piraterie sur nos côtes.

Ce chiffre est toutefois majoré par des cas de fausses alertes. D’après Cyrille Serge Atonfack Guemo, expert en sécurité maritime pour la Marine nationale camerounaise, « dès qu’il y a une pirogue qui se balade à côté d’un navire, celui-ci sonne l’alarme pour dire qu’il est attaqué alors qu’il ne l’est pas. Mais on ne prend plus la peine de corriger les chiffres. »

Le mal n’est pas écarté pour autant. De plus, d’autres actes de criminalité maritime tels que le narco trafic et la pêche illégale doivent être pris en compte.

Des dispositifs sont mis en place pour enrayer le fléau. Les techniques de prévention utilisées par les forces de l’ordre sont de plus en plus raffinées et permettent de décourager d’éventuels criminels. L’Union européenne appuie énormément les États africains dans cette perspective en formant les marines et les gardes-côtes.