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Plan de relance Européen : Macron et Merkel à Berlin pour la première fois depuis la pandémie (vidéo)

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Lundi 29 juin, Emmanuel Macron s’est rendu à Berlin pour un entretien avec la chancelière allemande, Angela Merkel, à deux jours du passage de la présidence de l’Union européenne à l’Allemagne et pour la première fois depuis la pandémie, indique Sputnik. 

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Cela fait deux ans que les deux dirigeants avaient adopté un premier accord basé sur la solidarité budgétaire au château de Meseberg dans le Brandebourg, lieu où Angela Merkel a de nouveau invité Emmanuel Macron pour un long entretien suivi d’un dîner de travail lundi.

« Ici, nous avons pris des décisions majeures pour l’Europe », n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler la chancelière. La période que nous vivons, estime-t-elle, est singulière et « difficile », avec une pandémie ayant provoqué « des défis économiques inédits, que nous n’avions jamais connus ». Aussi Angela Merkel estime-t-elle que « ce que nous avons l’intention de faire, avec le fonds de relance, c’est de montrer que l’Allemagne et la France veulent jouer un rôle coordonné », rapporte Libération.

Au programme, les relations avec la Chine et le Brexit, la question du Sahel avec la tenue du G5 Sahel mardi à Nouakchott en Mauritanie, sommet auquel Macron participe physiquement, et Angela Merkel en visioconférence, pour ne citer que ceux-là. Outre ces points, le « couple franco-allemand » a abordé le plan de relance européen.

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Comme Paris, Berlin souhaite un accord en juillet, mais les désaccords sont nombreux au sein des Vingt-Sept. Selon le média, le groupe des autoproclamés « frugaux », également appelés les « radins », renâcle sur les modalités de ce plan. 

Emmanuel Macron qui a rencontré Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais, la semaine dernière, se réjouit, comme il l’a souligné, d’être le premier dirigeant à rendre visite à la chancelière depuis le début de la pandémie. 

C’est un « moment de vérité pour l’Europe », a expliqué le président français après cet « accord historique scellé le 18 mai » entre la France et l’Allemagne ; il s’agit donc de faire de cet accord « un succès pour l’Europe ».