En prélude à la cinquième Conférence des Nations unies sur les Pays les moins avancés (PMA), marquant le jubilé d’or de cette organisation, s’est tenue ce 8 décembre 2021 une réunion de haut niveau portant sur le thème « Cinquante ans de Pays moins avancés : logique et impact d’un traitement international différencié ».
Cette rencontre internationale a été initiée par la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi) et le Bureau du Haut Représentant des Nations unies pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires en développement (UN-OHRLLS) en collaboration avec la France et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
Les travaux ont connu la participation de plusieurs pays africains et d’éminentes personnalités.
Le Togo a été représenté par Madame Sandra Ablamba Johnson, Ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République. Celle-ci a dans son développement, présenté les avancées contrastées des Pays les moins avancés (PMA).
En effet, ces Etats sont caractérisés non seulement par une augmentation de la production de richesses et du Produit intérieur brut (PIB), mais aussi par une vulnérabilité et un ralentissement des progrès en matière de transformation structurelle et de capacité productive.
Madame le Ministre a réitéré, à cet effet, sa gratitude à tous les partenaires techniques et financiers qui œuvrent aux côtés des PMA en vue d’assurer le bien-être aux populations.
Elle a plaidé pour une nouvelle génération de mesures de soutiens internationales pour permettre aux PMA de faire face aux effets persistants de la crise sanitaire liée au coronavirus.
Elle a formulé à cet effet des propositions pertinentes pour une meilleure adaptation de l’aide internationale pour surmonter les handicaps des Pays les moins avancés (PMA).
Il s’agit notamment de l’augmentation du financement destiné aux PMA, l’augmentation des financements du secteur privé, l’amélioration de l’accès des pays en développement aux vaccins contre la Covid-19 et aux infrastructures sanitaires, de la dynamisation des partenariats pour renforcer les capacités des PMA ainsi que la réallocation des Droits de tirage spéciaux (DTS) pour soutenir la relance des économies africaines et l’accès universel aux vaccins.