La candidature de la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala a pris du plomb dans l’aile après la décision des Américains de supporter sa rivale de la Corée du Sud.
« Une délégation ne souhaite pas soutenir la candidature du Dr Ngozi et lui préfère celle de la ministre sud-coréenne Yoo. Cette délégation est celle des Etats-Unis d’Amérique », a indiqué ce mercredi 28 octobre à Genève (Suisse), le porte-parole de l’OMC, Keith Rockwell.
Néanmoins, elle a le soutien des présidents de l’Union européenne et il lui reste ainsi de faire l’unanimité auprès des 27 délégations, appelées à la départager avec l’autre finaliste pour le poste, la sud-coréenne, Yoo Myung-Hee.

Le poste est vacant depuis le départ fin août du Brésilien Roberto Azevedo qui a invoqué des raisons familiales alors que l’institution est en difficulté en raison de la crise économique mondiale.
A 66 ans, Ngozi Okonjo-Iweala espère lui succéder et devenir ainsi la première femme et la première Africaine à diriger l’organisation. Elle peut encore espérer jusqu’au 9 novembre prochain à l’issue du Conseil général de l’OMC pour savoir si son rêve sera réalisé.