Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Pour échapper à son ex-mari violent, elle se jette par la fenêtre

Facebook
Twitter
WhatsApp

Une femme habitant à Caux (Hérault) a préféré se jeter par la fenêtre de son domicile le 20 juin dernier pour échapper à son ex-mari, dont elle s’était séparée deux ans auparavant pour violence.

Insolite / Un python avale une chèvre puis passe lui-même à la casserole (photos)

L’homme âgé de 42 ans s’était introduit chez elle en son absence et l’avait surprise à son retour de soirée. Selon France Bleu, il a “tenté d’étouffer et d’étrangler” son ex-compagne qui a essayé de fuir par tous les moyens possibles, n’hésitant pas à mettre sa vie en danger.

“La victime est tombée du premier étage de son appartement en tentant de lui échapper, rapporte ainsi le média radiophonique local. Une chute de quatre mètres de hauteur. Son agresseur, décrit comme narcissique et ayant des tendances suicidaires, a été entraîné dans la chute avec sa victime.

La victime en a été quitte pour 45 jours d’ITT, souffrant de fractures du bassin et de nombreuses ecchymoses. L’agresseur, ce directeur de grande surface, a été interpellé et mis en examen pour agression aggravée. Le tribunal correctionnel de Béziers l’a condamné mardi “à trois ans de prison dont deux ans ferme, une obligation de se soigner et une incarcération immédiate.

Mondial Russie 2018 : « meilleure Coupe du monde de tous les temps », selon le président Fifa

Il avait réussi à s’introduire dans son appartement grâce à un double des clefs “oublié par les enfants lors de son weekend de garde”. “Je suis entré à son insu chez elle, mais je voulais parler avec elle, a soutenu l’individu lors de l’audience. J’ai perdu pied quand j’ai vu qu’un homme l’appelait à une heure si tardive.” Il a nié avoir donné des coups à son ex-compagne.

Selon le média, la victime, absente du procès, aurait demandé “par l’intermédiaire de son avocat la clémence du tribunal à son encontre et (…) des soins plutôt que la prison”. Mais du fait que le prévenu a déjà été condamné en 2018, le tribunal a jugé que la récidive justifiait une peine de prison ferme.