Selon les études, 1,7 million de personnes ont été infectées par le VIH/SIDA alors qu’elles étaient en missions humanitaires durant ou après des conflits. Une situation qui a conduit le Conseil de Sécurité de l’ONU à prendre en 2011, la résolution 1983 qui invite les États à une action globale, urgente et coordonnée pour enrayer l’impact du Sida en ces périodes.
L’ONUSIDA a animé un panel sur le sujet, ce vendredi 14 octobre sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé dans le cadre des side events du Sommet extraordinaire de l’Union africaine. L’objectif était de sensibiliser les délégués des pays présents à ce rendez-vous continental pour qu’ils amènent leurs Exécutifs à s’impliquer davantage dans les actions de cette résolution afin de stopper le Sida d’ici à l’an 2030.
Les corps armés des États sont sollicités pour des opérations de maintien de la paix. Dès lors, « il ne faudrait pas qu’ils soient porteurs de VIH/SIDA pour le transmettre aux populations vulnérables ou que ceux qui sont partis en bonne santé reviennent avec le VIH SIDA », a affirmé le médecin Lieutenant-colonel des Forces Armées Togolaises, Adom Wiyao Kpao.
Une sensibilisation au sein des forces armées est à ce titre nécessaire surtout si l’on veut minimiser les risques d’abus sexuels, a-t-il indiqué, tout en soulignant l’importance de l’incorporation des volets de la prévention, du traitement, des soins et du soutien aux personnes impliquées dans le maintien de la paix.