Pour Iliman Ndiaye, le Sénégal doit sa remontada face à la RDC à son sang-froid. En effet, le Sénégal a prouvé une nouvelle fois qu’il possédait le mental des grandes équipes.
Menés 2-0 après une demi-heure face à la RD Congo, mardi 9 septembre 2025, les Lions de la Teranga ont renversé la rencontre pour s’imposer 3-2 au stade des Martyrs. Une victoire qui leur permet de prendre seuls la tête du groupe B des qualifications pour le Mondial 2026.
Cédric Bakambu (26e) et Yoane Wissa (33e) avaient donné un avantage confortable aux Léopards, portés par un public incandescent.
Mais Pape Gueye a réduit l’écart avant la pause (39e), avant que Nicolas Jackson (53e) et Pape Sarr (87e) ne parachèvent la remontada.
Iliman Ndiaye : le Sénégal doit sa remontada face à la RDC à son sang-froid
A la fin du match, Iliman Ndiaye qui évolue à Everton a déclaré : « On est resté calmes après le 2-0. On sait que nous sommes le Sénégal et qu’on devait garder notre sang-froid, continuer à faire notre jeu, et c’est ce qu’on a fait.
Pour ma prestation, je pense que je pouvais faire mieux, aider davantage l’équipe. J’essaie de jouer mon football et de continuer à travailler. »
Des propos qui rejoignent ceux de Sadio Mané. L’attaquant d’Al-Nassr a raconté comment l’expérience a guidé les siens : « On connaît ce genre de matchs grâce à notre vécu. Après le deuxième but, on n’a pas paniqué.
On savait qu’il était possible d’égaliser et de revenir au score. (…) Après la réduction du score, dans les vestiaires, on s’est dit que c’était possible. C’était important de se parler, même avec le bruit qui nous empêchait parfois de nous entendre ».
L’ambiance a en effet été électrique tout au long de la rencontre. Les supporters congolais, massés dans le stade deux heures avant le coup d’envoi, ont vu leur équipe s’écrouler et ont exprimé leur frustration en arrachant plusieurs sièges après le coup de sifflet final.
Grâce à ce succès, le Sénégal fait un pas décisif vers une troisième participation consécutive en Coupe du monde.
Pour la RD Congo, absente du tournoi depuis 1974, l’espoir subsiste, mais les deux dernières journées seront cruciales pour ne pas voir s’échapper définitivement le rêve mondial.
