Le viol étant devenu presque une coutume de nos jours, Sonette Ehlers, la chercheuse Sud-africaine, a fait une invention qui a suscité des débats sur la toile. Rapex est le nom donné à cette invention.
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Rapex est un préservatif anti-viol, qui a pour but de dissuader les jeunes ayant de mauvaises intentions envers les femmes.
La chercheuse a donné la raison pour laquelle elle a fait cette invention. Au-delà de la récurrence du viol en Afrique du Sud, la chercheuse a été encore plus motivée par une victime venue en consultation.
«J’ai rencontré au service transfusion où je travaillais, une jeune fille d’ethnie Tswana qui avait été violée. Elle m’a dit : ‘’Si j’avais eu des dents à cet endroit !’’ J’ai alors promis de faire quelque chose un jour pour empêcher ces genres de choses.
Deux ou trois semaines plus tard, j’ai rencontré près d’un théâtre, deux médecins venus aider un homme qui s’était coincé le pénis dans la fermeture éclair de son pantalon. Il ne pouvait pas bouger et criait de douleur.
C’est comme ça que j’ai eu l’idée de créer quelque chose qui empêche de courir et de bouger et qui ne peut être enlevé qu’à l’hôpital», a-t-elle déclaré.
Rapex ressemble à un tube avec des barbelés à l’intérieur. La femme l’insère dans son vagin, sous forme de tampon avec un applicateur.
Tout homme qui tentera de la violer, sera coincé dans les pics et devra se rendre en urgence à l’hôpital pour que le préservatif soit enlevé.
Cette invention a été beaucoup critiquée sur les réseaux sociaux. La chercheuse a été accusée d’infliger des punitions médiévales aux violeurs. En réponse à cette critique, elle a affirmé toute souriante :
”C’est un dispositif médiéval, conçu pour un acte médiéval”.
