À Sens (France), le 6 décembre, un fait divers impensable se produit. Trois individus, originaires d’Ile-de-France, s’introduisent dans le domicile d’une femme enceinte. La victime n’a pas été choisie au hasard. Il s’agit de l’amante de l’investigateur de cette opération violente. Le trentenaire, en couple avec une autre femme, ne souhaitait pas être le père de cet enfant.
Il a donc décidé de forcer son amante à avorter. Quand il pénètre dans le domicile, il remarque que d’autres personnes sont présentes, une amie de son amante et sa fille de 14 ans. Mais cela ne stoppe pas le trentenaire qui gaze la femme enceinte avec une bombe lacrymogène, puis avec l’aide de ses deux complices, la tire par les cheveux pour la forcer à monter dans sa voiture.
Heureusement pour cette femme enceinte, un voisin, témoin de la scène, s’était hâté d’appeler la police. L’amante est donc rapidement délivrée de ses ravisseurs. Le père biologique de l’enfant est poursuivi pour violation de domicile, violence avec arme et séquestration. Il encourt une peine de 5 ans de prison. Etant donné le caractère vulnérable de l’amante qui attend un enfant, l’affaire aurait pu finir aux assises.
Les trois hommes, âgés d’une trentaine d’années, sont inconnus des services de police et sont tous insérés professionnellement. Le parquet leur propose donc une peine sur le principe du plaider-coupable. S’ils refusent la proposition, ils seront jugés lors d’une audience classique.
Avec TDN
