Les acteurs impliqués dans l’attribution des fréquences radios et aéronautiques se sont réunis ce mardi 14 février, à l’initiative de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), pour trouver des solutions aux risques et dangers liés à la perturbation des fréquences aéronautiques.
Les perturbations des fréquences deviennent de plus en plus récurrentes, augmentant ainsi les risques de crashs d’avions. Selon Yao Kouma Anouba, Ingénieur des télécommunications aéronautiques à l’Agence de la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), 5 cas d’interférences ont été enregistrés en 2015, 18 en 2016, et 13 cas ont déjà été enregistrés ce début d’année.
Ceci « est alarmant » estime-t-il « puisque la tour de contrôle utilise cette fréquence pour assurer une communication entre le contrôleur et le pilote et c’est à travers ces communications qu’on donne des informations aux pilotes dans le cadre de leurs mouvements. Si une communication n’est pas claire pour un pilote, ça fait l’objet d’un danger, ce qui peut amener à un accident. »
C’est donc pour empêcher ces risques, que cette rencontre a été organisée. Selon Directeur général de l’ANAC-TOGO, le Col Gnama-lata, il en ressortira des recommandations qui seront étudiées afin d’établir un plan d’action pour que l’espace aérien soit sécurisé.