José Mourinho et Pep Guardiola font partie des meilleurs entraineurs du monde. Mais ce sont également les plus grands coachs rivaux de la dernière décennie. La tension entre les deux tacticiens avait atteint son paroxysme à l’époque où ils entrainaient les deux plus grands clubs rivaux d’Espagne : le Real Madrid, pris en charge par Mourinho, et le FC Barcelone, avec à sa tête Guardiola. Pourquoi les deux hommes ne s’aiment pas ? D’où est née leur rivalité, parfois malsaine ?
Eh bien, c’est au Barça, selon les indiscrétions de Oh My Goal ! Mais comment cela est-il arrivé ?
En réalité, Mourinho était coach assistant au Barça sous Sir Bobby Robson et Louis Van Gaal entre 1996 et 2000 tandis que Guardiola était un des joueurs clés de l’équipe. A cette époque, les deux hommes s’entendaient bien.
« Il était l’assistant de Mr Robson et j’étais joueur. On parlait ensemble de certaines choses lorsque nous avions des doutes et on échangeait des idées, mais je ne me souviens pas de cela comme étant quelque chose qui définisse notre relation », témoignait Guardiola en 2019.
C’était jusqu’en 2008 lorsque le poste d’entraineur du FC Barcelone était disponible et que José Mourinho était le candidat n°1. Mais Johann Cruyff ne l’entendait pas de cette oreille : la légende néerlandaise a insisté sur le fait qu’un membre du club tel que Pep fût le meilleur pour le job. Depuis ce jour, Mourinho a ajouté le FC barcelone et Pep Guardiola sur sa liste d’ennemis.
S’ensuivirent des duels tous plus épiques et plus intenses les uns que les autres entre les deux fuoriclasses sur et en-dehors des terrains. Florilège.
En 2010, Mou et l’Inter Milan ont battu le Barça et Guardiola, alors favori, en demi-finale de la Ligue des Champions avant de soulever la coupe. Une année plus tard, Pep prend sa revanche et inflige une « manita » (5-0) à son rival venu coacher le Real Madrid. Et si Mou remporte la Liga en 2012, il est écrasé en LdC par l’ogre barcelonais. Dès lors, les deux hommes se sont retrouvés en Angleterre et se rendent coup pour coup sur les pelouses britanniques.