Mourir en faisant l’amour est possible. Le sexe est perçu comme étant une activité physique à part entière durant laquelle le cœur peut s’emballer. Des études se sont intéressées à ce type de décès. Les hommes seraient davantage concernés.
On parle bien du sens propre du terme. Mais que tout le monde se rassure, mourir en faisant l’amour reste assez rare et concerne une poignée d’individus.
Les causes de décès pendant l’amour
Mourir pendant le sexe arrive très peu, mais arrive quand même. Ce phénomène porte d’ailleurs un nom : l’épectase.
Une étude menée par le Dre Lena Lange de l’Institut de médecine légale de Francfort et publiée dans The Journal Of Sexuel Medicine a révélé quelques chiffres. Le médecin a étudié 38 000 décès survenus entre 1972 et 2016. 99 d’entre eux, soit 0,26% seraient liés à l’activité sexuelle.
L’étude montre que la majorité des décès seraient liée à des maladies cardiovasculaires. Infarctus du myocarde, rupture d’anévrisme, cardiomyopathie, arrêt cardiaque, etc.
Mais un autre travail scientifique, cette fois-ci réalisé par l’université de Londres, sur un échantillon de 7 000 morts, dont 17 liés à l’activité sexuelle, indique que 53% d’entre eux avaient un cœur en bon état. Leur rythme cardiaque a brusquement ralenti, sans explication, lors de l’acte sexuel.
Sur les 99 morts recensés lors de la première étude, seules 8 étaient des femmes dont l’âge moyen était de 45 ans. Les 91 hommes restants étaient, eux, âgés de 57 ans de moyenne.
Le phénomène d’épectase ¨peut aussi toucher les jeunes puisque la personne la plus jeune avait 22 ans. Mais l’étude réalisée par l’université de Londres semble concerner plus de femmes. 35% des personnes décédées sont des femmes, soit environ une personne sur trois. On en profite pour rappeler que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes.