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Poutine serait atteint du syndrome d’Hubris : quelle est cette maladie qui toucherait en grande partie les responsables politiques ?

Crédit Photo : Franceinfo

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Le syndrome d’Hubris est un trouble psychologique touchant notamment les personnes qui ont accès au pouvoir. Dans son livre «The Hubris Syndrome : Bush, Blair and the Intoxication of Power», le docteur David Owen, qui a travaillé auprès de personnalités politiques américaines, a décrit ce trouble qui touche les personnes une fois au pouvoir.

Le concept d’Hubris est tiré de la philosophie grecque. Dans les tragédies, le syndrome d’Hubris permet au héros de narrer ses grandes épopées en se hissant au rang des dieux. Souvent, il est arrêté par la déesse de la vengeance, Némésis. L’Hubris grec renvoie donc à la démesure induite par le pouvoir et à ses conséquences funestes. Aristote et Platon en ont d’ailleurs souvent fait allusion dans leurs écrits. Cette légende a au fil du temps donné son nom à un trouble de la personnalité qui finira par être étudié par des spécialistes du monde entier, explique Cnews.

Caractéristiques des personnes qui en soufrent : comportement narcissique, contestation du droit et culte de la personnalité. De quoi expliquer l’attitude belligérante qui semble sans limite chez Vladimir Poutine ? Possible.

En entreprise par exemple, il n’est pas rare d’observer le changement de comportement d’un employé qui a reçu une promotion ou un nouveau poste de manager ou chef d’équipe.

Comment reconnaître ce syndrome ?  Le fait d’humilier ses collaborateurs, l’absence de confiance au sein d’une équipe et l’absence de remise en question sont les signes d’une transformation du comportement qui va dans le sens de ce trouble de la personnalité.

Remède

Selon les spécialistes, on ne peut qu’en atténuer les symptômes chez ceux qui en souffrent car il n’existe pas de traitement médicamenteux pour soigner ce syndrome.

Le meilleur moyen de la contrer et de ne pas hésiter à remettre en cause son autorité. Il faut en définitive réussir à ébranler ce sentiment de «toute puissance». Une autre solution si cela est possible : la congédier du pouvoir. Mais pour ce qui concerne Vladimir Poutine, cela reste bien plus facile à dire qu’à faire.