Premier League : le derby pour Manchester City, le frisson pour Liverpool

Manchester City Premier League

Crédit Photo : mancity

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Manchester City avec son nouveau gardien Gianluigi Donnarumma a malmené le voisin Manchester United (3-0) dimanche dans une Premier League dominée par Liverpool, plus que jamais spécialiste des victoires tardives après son déplacement gagnant à Burnley (1-0).

Le derby de Manchester a été précédé par un hommage poignant à l’ancien champion du monde de boxe Ricky Hatton, grand supporter de City retrouvé mort dimanche, et il s’est terminé par un KO pour United.

Les Red Devils de Ruben Amorim ont été surclassés par la bande de Pep Guardiola, à la confiance pourtant entamée par deux défaites successives avant la trêve internationale.

Une victoire éclatante face à l’ennemi historique ne pouvait pas tomber mieux, surtout avant une semaine à deux sommets: contre Naples jeudi en Ligue des champions, contre Arsenal dimanche en championnat.

City a été porté par Phil Foden (18e) et un doublé d’Erling Haaland (53e, 68e), cinq fois buteur en quatre matches de championnat. L’ailier Jérémy Doku, étourdissant, a aussi brillé avec deux passes décisives.

Derrière, Donnarumma a rendu une copie parfaite pour sa première apparition sous le maillot bleu ciel.

L’ancien gardien du Paris Saint-Germain, devenu le successeur de l’historique Ederson, a fait preuve d’autorité dans ses sorties (4e, 45e, 85e), il a bien bloqué l’angle de Benjamin Sesko (33e) et s’est envolé pour détourner une superbe volée de Bryan Mbeumo (61e).

« On veut toujours gagner le derby, mais aujourd’hui, c’était encore plus fort. Je suis tellement heureux et soulagé que nous ayons réussi à le faire tous ensemble », a réagi Haaland sur Sky Sports.

Au classement, Manchester United reste bloqué dans la seconde moitié (14e, 4 pts) tandis que City remonte à la huitième place avec six points, six de moins que le leader Liverpool (1er, 12 pts).

Liverpool s’arrache, encore

Dans l’après-midi, les Reds ont eu besoin d’un pénalty de Mohamed Salah dans le temps additionnel (90e+5) pour battre le promu Burnley et maintenir leur taux de victoires à 100% en Premier League.

Ce bilan immaculé ne dit rien des difficultés rencontrées, dimanche et depuis le début de saison: leurs quatre victoires ont toutes été acquises en marquant dans les dix dernières minutes du temps réglementaire (Bournemouth et Arsenal), ou après (Newcastle et Burnley).

« Nous n’abandonnons jamais. Nous essayons de repousser nos limites et, en tant qu’équipe, nous y sommes parvenus », a voulu retenir Salah au micro de Sky Sports.

L’ailier égyptien a transformé en force et devant la tribune de ses supporters  le pénalty accordé après une main du franco-tunisien Hannibal, dépité d’avoir précipité la chute des siens.

Les Clarets avaient réussi à contenir la menace diffuse, mais peu dangereuse, de Liverpool grâce à une solide performance du gardien Martin Dubravka, vigilant devant Dominik Szoboszlai (59e) et Jeremie Frimpong (90e+3).

Leur mérite était encore plus grand après l’expulsion de Lesley Ugochukwu pour deux cartons jaunes : le Français a commis une vilaine faute sur Alexis Mac Allister (16e) et un tacle en retard sur Florian Wirtz (84e).

« A certains moments aujourd’hui, nous avons joué comme si notre vie en dépendait », a commenté Scott Parker, « extrêmement fier » de ses joueurs. « Le match se termine de manière vraiment déchirante, c’est comme ça. »

Pour Liverpool, la suite s’écrit contre l’Atlético Madrid, mercredi en Ligue des champions, et contre Everton (6e, 7 pts) samedi, également à Anfield.

Les supporters des « Reds » auront enfin l’occasion de voir jouer la recrue phare de l’été, Alexander Isak, que l’entraîneur Arne Slot a choisi de ménager dimanche.

© Agence France-Presse

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