Le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) en collaboration avec neuf (9) autres organisations de la société civile ont présenté, ce mercredi 28 septembre à Lomé, leurs rapports alternatifs sur les droits humains aux diplomates accrédités dans notre pays.
La rencontre se situe dans le cadre des préparatifs du Togo pour son second passage à l’Examen périodique universel devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies au mois d’octobre prochain ; et a pour objectif d’amener ces missions diplomatiques à formuler des recommandations pertinentes lors de ce passage.
Pour Mawulé Spéro, Président du CACIT, il faut mobiliser les ambassadeurs accrédités au Togo pour qu’ils portent les informations à leurs États, qui formuleront ensuite des recommandations à l’endroit du Togo, puisque l’évaluation de l’EPU exige que les États élaborent des recommandations à d’autres États.
« L’idée, c’est d’arriver à mobiliser suffisamment d’États pour qu’ils formulent des recommandations pertinentes au Togo en ayant d’avance connaissance de la situation réelle au Togo. Nous irons le faire également à Accra, histoire de voir les autres représentations diplomatiques qui ne sont pas accréditées au Togo », a-t-il indiqué.
Rappelons que l’EPU est un mécanisme de défense des droits de l’Homme qui permet au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies d’examiner sur une base périodique, le respect des obligations assumées et des engagements souscrits dans ce domaine par les 192 membres de l’organisation mondiale.