« Vous savez, ce qu’on a conclu avec l’establishment et les autorités russes ? Si la Biélorussie tombe, la prochaine sera la Russie », a estimé le président biélorusse Alexandre Loukachenko mardi 8 septembre, cité par l’agence Ria Novosti après un entretien accordé à plusieurs médias russes.
Accord nucléaire : Trump voudrait rencontrer Poutine avant la présidentielle
Après avoir accusé pendant la campagne électorale la Russie de chercher à l’écarter à cause de son refus de se soumettre aux ambitions de Moscou, M. Loukachenko a effectué un virage à 180 degrés, plaidant pour le soutien russe face à la mobilisation de foules jamais vues depuis son arrivée au pouvoir en 1994.
Il s’est entretenu à plusieurs reprises avec Vladimir Poutine à ce sujet, et le président russe a promis d’envoyer des troupes si la contestation devait dégénérer en violence. Un sommet entre les deux hommes est prévu dans les jours ou semaines à venir.

Le président Alexandre Loukachenko est actuellement sous une forte pression venant de sa population qui manifeste contre sa victoire à la dernière élection présidentielle en Biélorussie. L’Union Européenne n’est pas non plus pour sa victoire.