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Présidentielle 2020 : Donald Trump met en doute la nationalité américaine de Kamala Harris

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Jeudi 13 août, Donald Trump a mis en doute la nationalité américaine de la colistière de Joe Biden, Kamala Harris, choisie deux jours plus tôt. 

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“J’ai entendu dire aujourd’hui qu’elle ne remplissait pas les conditions requises”, a-t-il déclaré à des journalistes.

Le président américain a ainsi encouragé “une théorie du complot raciste qui sévit chez certains de ses partisans”, souligne le New York Times, indiquant que la sénatrice, née aux États-Unis, ne serait pas éligible à la vice-présidence ou à la présidence parce que ses parents étaient des immigrés originaires de Jamaïque et d’Inde. Et pourtant, la sénatrice est bien née en Californie le 20 octobre 1964, rappelle CBS News.

Cette théorie émane d’un professeur de droit conservateur, John Eastman, qui a publié dans Newsweek une chronique remettant en cause l’éligibilité de Kamala Harri. Il soutient que la Constitution des États-Unis n’accorde pas automatiquement la nationalité américaine à une personne née aux États-Unis. 

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“Je ne sais pas du tout si c’est vrai” ; j’aurais pensé, j’aurais supposé que les démocrates auraient vérifié cela avant qu’elle soit choisie pour se présenter à la vice-présidence ” a ajouté Trump.

La théorie a été relayée sur les réseaux sociaux par le président d’un groupe conservateur, Tom Fitton, et par une conseillère de Donald Trump, Jenna Ellis, rapporte Courrier international.

Les spécialistes de la Constitution et la Cour suprême ont “depuis longtemps établi que toute personne née aux États-Unis est un citoyen américain”, ce qui rend la sénatrice “éligible à la présidence”, indique le site américain.

En colportant des rumeurs sur l’inéligibilité de Kamala Harris, Donald Trump a juste repris sa vieille tactique utilisée contre Obama, selon le New York Times : pendant des années, il avait voulu faire croire aux Américains “que le président Barack Obama était né au Kenya”.