L’ancienne ministre de la Justice, qui avait remporté la primaire populaire, n’a recueilli que 181 parrainages. Loin du seuil de 500 requis pour être candidat. D’après elle, cette campagne « sera fatale » à ce système.
Un tour de piste et puis s’en va. Malgré tous ses efforts, Christiane Taubira n’a recueilli que 181 parrainages d’élus pour se porter candidate à la présidentielle, loin des 500 requis par le Conseil constitutionnel. Dans ces conditions, elle a annoncé ce mercredi retirer sa candidature et mettre fin à sa campagne, mettant par la même occasion « fin à un très mince suspens ».
L’ancienne ministre de la Justice sous François Hollande était sortie victorieuse de la Primaire populaire, fin janvier. « Elle se pose en point d’équilibre à gauche », résumait à l’époque Guillaume Lacroix, patron des Radicaux de gauche (PRG).
Christiane Taubira estime que ce « processus démocratique » de la Primaire populaire a été empêché par des « entraves administratives ». Concernant le système des 500 parrainages requis, elle estime que « cette campagne lui sera fatal et c’est une bonne nouvelle ».
Les dernières semaines ont été émaillées d’embûches, de certains couacs sur son programme, jusqu’au lâchage par le PRG. Sur le flanc gauche de l’échiquier politique, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel et Nathalie Arthaud figureront sur la liste de départ de ce premier tour, fixé au 10 avril.