La gratification accordée aux membres du personnel administratif, technique et de service à l’Université de Lomé à chaque fin d’année civile, est le plus souvent un moment de mécontentement, contrairement à l’esprit qui sous-tend ce geste de l’employeur a l’endroit de ses employés.
Dans un communiqué officiel de la présidence de l’Université de Lomé en date du 4 janvier 2019, de nouvelles dispositions ont été prises.
A l’Université de Lomé, cette gratification est fixée par l’arrêté n°11/UL/CP SF/2012 du 27 novembre 2012 instituant les primes de fin d’année au personnel des facultés, écoles, instituts, centres et services centraux.
« Malgré les dispositions de l’arrêté susmentionné, notamment à son article 3, l’attribution des primes de fin d’année est l’objet de vives critiques de la part des agents, d’un établissement ou service, qui se voient lésés au profit des autres », rappelle le communiqué.
« Afin de mettre un terme à cette situation préjudiciable à l’environnement de travail, les propositions de primes de fin d’année dans les établissements et services centraux de l’Université de Lomé sont désormais soumises à une évaluation objective des chefs d’établissement puis validées par les représentants des syndicats avant leur mise en exécution », souligne le communiqué.
« J’invite les doyens, directrices et directeurs des établissements et services centraux ainsi que les secrétaires généraux des syndicats du personnel administratif et technique de l’Université de Lomé, à veiller à l’application stricte des dispositions de la présente note de service », conclut-il.