La réhabilitation du prince Andrew semble plus que jamais compromise. Accusé d’avoir abusé sexuellement de Virginia Roberts et d’avoir également pris part au trafic sexuel de jeunes femmes mineures de Jeffrey Epstein, le fils d’Elizabeth II prenait la décision en novembre dernier de se retirer de la vie publique, et de répartir ses 200 patronages entre le prince Charles et le prince William. Et s’il tente désormais de faire son retour au sein de la famille royale et de reprendre ses obligations en tant que membre senior, il semblerait que ce plan ne soit pour le moment pas envisageable.
Outre le fait que Elizabeth II l’ait évincé des représentants de la couronne en 2021, il semblerait que le prince William ne soit pas du tout favorable à la réhabilitation de son oncle, lui qui a participé aux discussions concernant son éviction.
« William pense que la bonne chose s’est produite », rapporte ainsi une source au Times, qui soutient que le duc de Cambridge a eu un argumentaire bien rôdé face à sa grand-mère et son père pour expliquer combien l’éviction du prince Andrew était inévitable pour ne pas entacher la réputation de la famille. « William est de plus en plus impliqué dans les décisions concernant l’institution et il n’est pas un grand fan de son oncle Andrew », souligne également la source.
Outre le fait qu’il n’ait jamais été “un grand fan” de son oncle, le prince William semble avoir pensé avant tout à la monarchie britannique, lui qui fait partie des héritiers sur trône. Empêtré depuis plusieurs mois dans le scandale Epstein, le prince Andrew a désormais une réputation sulfureuse qui lui colle à la peau, et dont il lui est difficile de se défaire tandis que de nouvelles révélations paraissent régulièrement.
« La toxicité de sa réputation est qu’il est associé de manière indélébile à Epstein, et il ne peut pas se débarrasser de cette réputation », avait précisé une source. Une éviction qui risque de durer, d’autant plus que tous les souvenirs à son effigie ont été retirés des boutiques souvenirs des résidences d’Elizabeth II.
Avec Closermag.