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Priorité à la prévention des catastrophes

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Priorité à la prévention des catastrophesDepuis 2007, les pays de la sous-région connaissent une recrudescence des inondations avec des dégâts matériels et pertes humaines considérables.

Mettre en place des outils scientifiques capables d’anticiper sur ces catastrophes et des mécanismes d’optimisation des plans d’investissement pour apporter une réponse appropriée à la réduction des risques sont entre autres motivations d’un atelier régional de trois jours ouvert ce mardi 04 août à Lomé.

Cet atelier qui réunit des participants venus du Niger, du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et du Togo permettra de rehausser la résilience de ces pays face à ces risques de catastrophes à partir des nouvelles techniques communes développées au cours de la rencontre.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Hydraulique, Col. Ouro-Koura Agadazi à l’ouverture de cette rencontre n’a pas manqué de faire l’historique des catastrophes survenues au Togo et les multiples actions entreprises pour réduire la vulnérabilité des populations. Pour lui, « La base de données développée constituera pour nos États, un outil plus performant pour la planification des investissements publics et interventions dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes. Il s’agit de la nouvelle méthode scientifique capable de calculer à travers la base de données, la nature et l’ampleur des risques futurs avec beaucoup plus de précision en particulier ceux liés aux aléas hydro-météorologiques et climatiques. Elle servira également d’outil de plaidoyer pour la réduction des risques de catastrophes pour la lutte contre les changements climatiques. »

Le Représentant résidant adjoint du PNUD au Togo, Siaka Coulibaly, dont l’institution organise conjointement l’atelier avec le gouvernement togolais a quant à lui souligné l’importance de l’information dans cette lutte. «  En 2014 à Abuja, il y a eu une plateforme ouest-africaine qui a mis en évidence les besoins d’informations en termes de réduction des risques de catastrophes. Lorsqu’il y a une bonne planification, elle permet de mobiliser au niveau tant national qu’international les investissements nécessaires pour apporter une réponse appropriée à la réduction des risques en termes de gestion des risques. »

Cet atelier a reçu l’appui de la Commission européenne et du Bureau des Nations Unies de la Stratégie Internationale et de la Prévention des Catastrophes.