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Prix de la meilleure photographie de faune sauvage de l’année : un Russe à l’honneur

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“The Embrace” (l’étreinte) du Russe Sergey Gorshkov a reçu le prix Wildlife Photographer de la meilleure photographie de faune sauvage de l’année 2020, décerné le mardi 13 octobre. Le jury a dû cette année départager 49.000 clichés en provenance de 86 pays. Cet instant d’une tigresse de Sibérie enlaçant un conifère dans l’Est de la Russie, est qualifié de spectaculaire par le Musée d’Histoire naturelle de Londres, qui attribue le prix. Il aura fallu plus de 11 mois à l’artiste pour capturer ce moment inédit. 

L’écrivaine et éditrice Rosamund Kidman Cox, présidente du jury du Wildlife Photographer de cette année, a décrit “des rayons de soleil hivernal bas mettent en évidence le sapin ancien et le manteau de l’énorme tigresse alors qu’elle saisit le tronc dans une extase évidente et inhale l’odeur du tigre sur la résine, laissant sa propre marque comme message”.

Cette espèce était au bord de l’extinction au siècle dernier, a rappelé un autre membre du jury, le Dr Tim Littlewood. “Grâce au pouvoir émotionnel unique de la photographie, nous nous souvenons de la beauté du monde naturel et de notre responsabilité partagée de le protéger”, a-t-il écrit dans le communiqué accompagnant l’annonce des vainqueurs 2020.

La Norvégienne de 17 ans Liina Heikkinen a été récompensée dans la catégorie jeune, pour sa photo d’un renard qui dévore une oie.

 

Spécialisé dans la macrophotographie, Frank Deschandol, originaire du Havre, a été sacré photographe de l’année dans la catégorie “invertébrés” pour une photo de guêpes coucou prise en 2019 dans la baie de Seine. D’après Franceinfo, le nouveau “wildlife photographer of the yearcategory : behaviour : invertebrates” décroche une récompense de 1 250 livres, soit près de 1 400 euros et sa photographie sera non seulement exposée au Muséum d’histoire naturelle de Londres lors d’expositions itinérantes, mais sera également présente dans le livre qui compile toutes les photos du concours.

Dans la catégorie “photojournalisme : cliché unique”, le Gardois Quentin Martinez décroche lui une mention honorable pour une photographie illustrant le commerce de viande de brousse en Indonésie.

Le Montpelliérain Laurent Ballesta est promu pour deux photographies dans la catégorie “sous-marine”.

Le prix Wildlife Photographer a été créé à l’origine par BBC Wildlife Magazine en 1965, alors appelé Animals. Ce concours, tel qu’il existe aujourd’hui, ouvert aux photographes de tous âges, nationalités et capacités, a été initié en 1984 par le Muséum d’histoire naturelle de Londres qui le gère depuis. Dès le lundi 19 octobre 2020, le prochain concours de Photographe animalier de l’année sera ouvert aux inscriptions. De nouvelles catégories importantes axées sur l’impact des populations sur la planète y seront introduites.