Cette année 2020, l’ancien capitaine des Éléphants de la Côte d’Ivoire est le lauréat du prix du président de l’UEFA, une distinction introduite pour la première fois par l’UEFA en 1998 et qui récompense des réalisations exceptionnelles, l’excellence et des qualités personnelles exemplaires. Didier Drogba succède ainsi au Français Eric Cantona distingué en 2019. La nouvelle n’est pas du goût de tout le monde, et surtout pas de celui du journaliste Martial Gohourou, qui estime que ce prix n’a aucune importance, rapporte Afrique Showbiz.
«Prix du président de l’UEFA. Et puis quoi encore ? Ils sont vraiment en mal de publicité. Ils nous sortent une énième sottise : le prix du président de l’UEFA. C’est quoi ça encore ? Le lauréat de ce fameux prix, a-t-il gagné une compétition, un trophée, une médaille… Depuis qu’il a décidé de ranger ses crampons ? Nada», s’est-il d’abord demandé avant de s’attaquer à la candidature de la star à la présidence de la FIF.
«Malgré ses nombreux prix, malgré ses nombreuses relations, malgré ses amitiés à la FIFA et à l’UEFA, il a été incapable de réunir, de façon légale, 8 petits parrainages pour valider sa candidature à l’élection à la présidence de la FIF. C’est ça qui est vrai».

«En effet, la majorité des membres actifs de la faîtière du football ivoirien, ils sont 81, ne se sont pas intéressés au projet de ce dernier. Les prix complaisants, que lui offrent ses amis, n’y changeront rien. La seule vérité qui compte est celle qui se déroule dans le milieu du football ivoirien. Ailleurs, il est roi, mais ici, les vrais rois sont connus. Circulez, il n’y a rien de nouveau dans le marigot footballistique local».