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Procès en destitution de Donald Trump : la ligne de défense de ses avocats

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A la veille de l’ouverture de son procès en destitution, les avocats de Donald Trump ont appelé, lundi 20 janvier, le Sénat américain, chargé des débats, à l’acquitter. Ce procès, qui entre mardi dans le vif du sujet, est « une perversion dangereuse de la Constitution », écrivent-ils dans un mémorandum de 110 pages soumis lundi au Sénat. « Le Sénat devrait rejeter l’acte d’accusation et acquitter le président immédiatement », estiment-ils.

Destitution de Trump : les démocrates demandent l’audition des témoins

Le président républicain est accusé d’avoir demandé à l’Ukraine d’enquêter sur son potentiel adversaire à la présidentielle américaine de novembre, Joe Biden. Et d’avoir fait pression sur Kiev en conditionnant notamment le déblocage d’une aide militaire cruciale à Kiev à l’annonce d’une telle enquête. Pour cela, la Chambre, dominée par les démocrates, l’a formellement inculpé en décembre pour abus de pouvoir et entrave au travail du Congrès, lui reprochant de n’avoir pas coopéré avec l’enquête parlementaire en vue de son impeachment.

Dans le résumé de leur argumentaire, les avocats du président affirment que « la théorie des démocrates de la Chambre des représentants relative à un “abus de pouvoir” n’est pas un délit constitutif d’une destitution ». Ils estiment par ailleurs que Trump a exercé de plein droit ses prérogatives en s’opposant aux requêtes de la Chambre des représentants.

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Le Sénat à majorité républicaine derrière le président

Donald Trump est le quatrième des 45 présidents américains à faire l’objet d’une procédure de destitution. Andrew Johnson en 1868 puis Bill Clinton en 1998 ont été acquittés par le Sénat. Richard Nixon a démissionné en 1974 avant que la Chambre ne vote en séance plénière l’acte d’inculpation. Mais les républicains, qui contrôlent 53 des 100 sièges au Sénat, font bloc derrière leur président et devraient donc lui garantir un acquittement.

Mais en cette année électorale, Donald Trump et ses défenseurs doivent limiter les risques de la procédure sur le scrutin du 3 novembre, en la présentant comme un nouvel avatar de la « chasse aux sorcières » dont le président républicain se dit victime depuis son arrivée à la Maison Blanche.

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Cherchant à montrer qu’il est toujours à la tâche en dépit de ce procès, Trump devait s’envoler lundi pour la station suisse de Davos, où il participera au Forum économique mondial. Contre l’avis de certains de ses conseillers, qui lui recommandaient de s’abstenir.