L’Association des Amis de Laurent GBAGBO, demandent l’intervention de l’Organisations des Nations Unies, afin de mettre fin à son procès.
Son président, Raphaël DAGBO, dénonce une insupportable croisade personnelle de la procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) depuis huit(08) ans contre leur ami.
« Le procès lui-même, ridicule par son contenu, a conclu tout à fait logiquement à l’acquittement avec un ordre de mise en liberté immédiate. Quand nous confrontons ce déroulé chaotique à l’article 9 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 qui stipule que « Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ni exilé », nous comprenons aisément que Madame Fatou Bensouda et son équipe étaient déjà très loin du respect des droits humains. Non contente de cela, elle poursuit aujourd’hui sa croisade désormais personnelle en interjetant appel de la décision claire et nette au terme d’un procès qu’elle a voulu à tout prix et qu’elle a perdu », relève-t-il.
Pour ce qu’il qualifie de désinvolture désarmante et ce mépris, Fatou BENSOUDA par ses actes, insulte l’intelligence humaine et désespère tous ceux qui ont cru en cette utopie de justice supranationale à l’échelle du Monde.
« C’est le lieu d’appeler une fois encore à une réaction légitime de tous ceux qui font profession du droit pour qu’ils interpellent les Nations Unies dont procède le traité de Rome qui a débouché sur la création de la CPI », poursuit-il avant de lancer un appel à l’ONU.
« Le temps est venu pour l’ONU qui en a la possibilité d’intervenir. A travers son Conseil de Sécurité, elle a le devoir, au moins moral, non pas d’interrompre un procès terminé depuis longtemps, n’en déplaise à Madame Fatou Bensouda, mais de mettre fin aux errements de ce procureur qui semble être dans une croisade personnelle dont il ne saurait comment sortir. Les Ivoiriens en particulier, les Africains en général et tous ceux qui espèrent que le droit peut être source de paix ont été jusque-là patients avec Madame Bensouda et son équipe. Faut-il pour cela forcer leur patience à se transformer en fureur ? Ce qu’attendent les Ivoiriens dans leur majorité, ce ne sont pas prioritairement des élections présidentielles qui n’ont rien réglé en 2010, pas plus qu’en 2015, mais une véritable réconciliation qui refonde un contrat de confiance librement choisi entre les filles et les fils de ce pays parmi lesquels Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Après, tous les espoirs seront permis… », a conclu Mr DAGBO.
L’Association des Amis de Laurent GBAGBO regroupe des personnes de toutes origines et sensibilités souhaitant faire connaître la personnalité et l’œuvre de l’ex chef d’Etat ivoirien.
Donatien Kautcha, Abidjan