Les candidatures sont ouvertes pour le programme canadien de bourses de la francophonie (PCBF). Ce programme de bourse pour étudier au Canada a été crée dans le but de renforcer les capacités institutionnelles grâce à la formation des ressortissants de 37 pays en développement membres de la Francophonie et admissibles à l’aide publique au développement.
La bourse d’étude de la francophonie permet aux candidats qualifiés qui démontrent le plus d’aptitude à contribuer au renforcement des capacités de l’institution à leur retour au pays, d’entreprendre des études au Canada aux niveaux technique et professionnel, universitaire (Master, Doctorat et Postdoctoral).
La campagne de sélection 2021 est ouverte aux ressortissants des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Cap-Vert, Comores, Congo (Brazzaville), Congo (RDC), Côte d’Ivoire, Djibouti, Dominique, Égypte, Gabon, Guinée, Guinée Équatoriale, Guinée-Bissau, Haïti, Île Maurice, Laos, Liban, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, République Centrafricaine, Rwanda, Sainte-Lucie, São-Tomé-et-Principe, Sénégal, Seychelles, Tchad, Togo, Tunisie, Vanuatu, Vietnam.
Éligibilité au Programme Canadien de Bourses de la Francophonie
Pour soumettre sa candidature à ce programme de bourses d’études de la Francophonie au Canada, les candidats doivent remplir les conditions suivantes :
Doit être citoyen de l’un des pays éligibles (voir la liste ci-dessus)
La Formation doit correspondre à au moins une des priorités de formation qui a été définie par le pays bénéficiaire.
Le candidat doit être un professionnel / employé
Occuper un poste clé (exception pour les candidatures féminines si l’employeur s’engage à les réintégrer dans un post clé après les études)
L’institution à laquelle appartient le candidat doit faire partie de la catégorie des institutions admissibles à la bourse par ordre de priorité
L’institution doit s’engager à réintégrer le ou la candidat(e) à l’issue de sa formation. L’institut doit définir ses besoins institutionnels de renforcement
le candidat doit avoir la maîtrise du français parlé et écrit : comme les études doivent être faites de façon continue en français et dans un établissement francophone au Canada, la maîtrise du français est une condition essentielle d’admission. Les ressortissants des pays suivants : Cambodge, Cap-Vert, Dominique, Égypte, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Laos, Liban, Mauritanie, Rwanda, São-Tomé‐et‐Principe, Sainte-Lucie, Seychelles, Vanuatu et Vietnam doivent montrer la preuve de la réussite de l’examen du TFI (test de français international).
Les candidats retenus pour un programme en administration publique doivent obligatoirement réussir le test du SEL (Service d’évaluation linguistique)
Maîtrise des outils informatiques de base : WORD, Excel, PowerPoint et la recherche internet. Un test des compétences TOSA sera administré afin de vérifier le niveau de compétences
Maîtrise de l’anglais. Un test BRIGHT de votre niveau d’anglais sera administré en ligne afin de vérifier votre niveau. Ceci permettra d’informer l’établissement universitaire de tout enjeu et ainsi planifier des appuis si requis. Vous n’avez donc aucun intérêt à tricher ou faire passer le test par quelqu’un d’autre
les études en médecine, en pharmacie et en art dentaire sont exclues, mais la recherche (stage post doctoral) est admissible
les personnes qui ont fait une demande d’immigration au Canada ou qui ont le statut de résident ou dont la conjointe/le conjoint possède ce statut ne sont pas admissibles à ce programme de bourses.
Les dates limites varient au niveau de chaque pays. Les candidats sont donc conviés à prendre contact avec le comité de gestion de la bourse de leur pays pour avoir les dates limites précises.