La RDC reçoit auprès de la Banque mondiale (BM) du financement pour le Projet Inga, l’un des plus grands barrages hydroélectriques d’Afrique.
En visite à Bruxelles, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a annoncé cette information.
Grâce à l’appui de la Banque mondiale, le pays entend transformer son immense potentiel énergétique en moteur de développement national et régional.
La Banque mondiale a récemment approuvé un crédit de 250 millions de dollars au titre de l’Association internationale de développement (IDA), marquant la première phase d’un programme global d’un milliard de dollars consacré à Inga 3.
Cette décision, saluée par le chef de l’État, représente selon lui « un signal fort de confiance envers le peuple congolais et la vision d’un développement énergétique durable et inclusif ».
Le barrage Inga 3, futur pilier du mégaprojet Grand Inga, ambitionne de faire de la RDC un pôle énergétique de premier plan en Afrique. Sa capacité pourrait, à terme, alimenter non seulement le pays, mais aussi plusieurs États voisins, contribuant ainsi à réduire la dépendance énergétique du continent. « Grand Inga incarne notre ambition de produire une énergie propre, compétitive et accessible à tous », a affirmé Félix Tshisekedi lors de son entretien avec Ajaypal Singh Banga, président du Groupe de la Banque mondiale.
Le gouvernement congolais s’engage à garantir une gouvernance transparente et à renforcer la coordination entre le ministère de l’Énergie, la Société nationale d’électricité (SNEL) et l’Agence pour le développement d’Inga.
Cette rigueur administrative, selon le président, permettra d’attirer de nouveaux partenaires publics et privés dans un cadre conforme aux standards internationaux.
Au-delà de la dimension énergétique, le projet Inga 3 est présenté comme un levier de transformation économique et sociale. Il devrait générer des milliers d’emplois directs et indirects, dynamiser les secteurs minier, agricole et industriel, et améliorer les infrastructures locales, notamment les routes, écoles et centres de santé.
Tshisekedi a également appelé la Banque mondiale à soutenir les volets sociaux du programme, en finançant des initiatives de formation professionnelle et de développement communautaire.
Le chef de l’État congolais a enfin souligné que la réussite d’Inga 3 dépendra d’une coopération renforcée entre la RDC, les bailleurs de fonds et les institutions régionales.
Il a exprimé sa volonté de faire du projet un catalyseur de la transition énergétique africaine, en phase avec les priorités du Global Gateway et de l’Union africaine.
« Grand Inga est un projet de souveraineté et d’avenir, symbole de la volonté du peuple congolais de transformer sa richesse naturelle en prospérité partagée », a conclu Félix Tshisekedi.
