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Quand les cabinets deviennent rarissimes au Togo

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Quand les cabinets deviennent rarissimes au TogoSeul le quart de la population togolaise dispose d’une latrine !

C’est ce qu’a déclaré le point focal du Water supply and sanitation collaborative council (WSSCC) ou Conseil de concertation pour l’approvisionnement en eau et assainissement au Togo, M. Achille Lokossou, ce lundi 19 octobre à Avépozo, à l’ouverture d’une rencontre internationale sur les questions d’assainissement et d’eau.

Plus loin a-t-il continué, ‘Cela veut dire que les trois quarts font encore de la défécation à l’air libre.’

Mais faut-il le rappeler, ce n’est pas une originalité togolaise. D’autres pays en Afrique sont dans la même situation avec le lot de maladies des mains sales qu’elle recèle.

C’est ce qui a conduit ce Conseil  en partenariat avec la Croix rouge togolaise, à organiser cette rencontre d’Avépozo avec des participants venus du Bénin, du Niger, du Sénégal, du Madagascar et du Togo.

Pendant cinq jours, ils plancheront sur les meilleures conditions d’accès des populations de ces pays aux services d’hygiène, d’eaux et d’assainissements ; ainsi que des stratégies pour un plaidoyer et une communication efficace.

Il faudrait qu’on se ressaisisse en tant que Togolais (…) que notre orgueil se réveille pour qu’on dise, non, nous allons avoir nos propres latrines, et les utiliser pour ainsi sauver des vies humaines.’, a-t-il vivement martelé.