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Quel modèle économique pour le web togolais ?

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Les médias en ligne doivent être en mesure de proposer des contenus payant à leurs lecteurs. C’est l’une des pistes évoquées samedi à la Foire Made in Togo au CETEF-Lomé où des professionnels des médias et d’internet ont échangé sur les thématiques liées aux modèles économiques des acteurs du web togolais. Des réflexions tenues dans le cadre de la première édition des Rencontres Nationales du numérique et des objets connectés.

L’obstacle à cette solution serait, selon le rédacteur en chef de Republicoftogo.com, Yohannes Akoli, que le lectorat togolais ne soit pas prêt pour payer le contenu des articles.

Et même si c’était le cas, les contenus à vendre devront être originaux. Ainsi, pour le président de l’Association togolaise des presses privées en ligne (ATOPPEL) Bonaventure N’coué Mawuvi, « il ne faudrait pas que le journaliste de la presse en ligne soit un perroquet, un relais des conférences de presse, des ateliers, etc. ».

Si, je fais par exemple une investigation sur les sociétés minières qui existent au Togo, et que je mets gratuitement une partie de la recherche en ligne, toutes les personnes intéressées par cette information seront obligées de me payer pour avoir accès au reste de l’information, explique le Président.

A part, la solution des contenus payant, celle de l’aide de l’État à la presse en ligne a été évoquée.

Une solution qui parait peu probable vu que le code de la presse ne prend pas encore en compte les médias en ligne. « Bientôt, il y aura une relecture du code de la presse. Avec cette relecture, les médias en ligne qui sont incontournables dans le paysage médiatique seront pris en compte », a rassuré le Président de l’Association togolaise des presses privées en ligne (ATOPPEL). « S’il faut accorder actuellement une aide à la presse en ligne, ça serait une aide exceptionnelle », a-t-il ajouté.